La gravure du métal (avant émaillage)
Qui ne s’est jamais interrogé sur les procédés de gravure ? Le célèbre dilemme gravure mécanique vs gravure chimique, dilemme qui peut créer des insomnies, des névroses voire la mort mais là, j’avoue faut vraiment prendre les choses à cœur.
Mais graver quoi me direz-vous ? Ah oui effectivement, je vais repartir de la base. Pour la technique du champlevé (voir l’article sur le champlevé), il est nécessaire d’obtenir des zones creusées dans le métal pour pouvoir y déposer l’émail. Rappel du cours précédent : champlevé signifie qu’on lève/enlève le champ/la matière. Donc pour enlever la matière sus citée, il est nécessaire de graver. Nous voilà revenu au début de notre exposé…
A partir de là le novice (que je suis, que vous êtes, que nous sommes) s’interroge. Quel procédé utiliser ? Quelle technique s’approprier ? Comme je l’expliquais plus haut, on peut faire la dichotomie suivante :
- La gravure mécanique autrement appelée taille directe voire taille douce
- La gravure chimique autrement appelée taille indirecte voire eau-forte
La gravure mécanique
Pour graver une plaque de métal par un procédé mécanique, ben c’est très simple (en théorie). Il faut reporter son dessin à la pointe sèche puis à l’aide d’un objet contondant, il ne reste plus qu’à attaquer les zones que l’on souhaite creuser. Il existe deux techniques :
- La gravure au burin
- La gravure à la défonceuse
Au départ, j’étais partie en me disant : ouais trop cool, c’est facile tu prends un burin, tu graves et hop le tour est joué. Ça m’évitait de faire des bains chimiques complexes et dangereux. Sauf que…sauf que… Cette technique est extrêmement difficile. Elle nécessite la maîtrise de l’outil et la connaissance de la matière utilisée. Apparemment, au XVIIIème siècle, l’apprentissage était d’une durée de six ans, celle du compagnonnage de deux ans dans les statuts de la corporation des graveurs sur métal, soit huit années avant d’accéder à la maîtrise de la technique. (source : http://www.nozay44.com/images/la-gravure.pdf). Autant dire que je n’ai pas tout ce temps-là. En tous cas, je ne peux pas me permettre d’attendre huit ans avant de réaliser un champlevé. J’ai donc oublié cette technique pour le moment. Pour le travail à la défonceuse, ça doit déjà être plus facile mais ça nécessite du matériel que je n’ai pas pour le moment. J’ai bien la dremel avec des fraises. J’ai essayé deux trois trucs mais c’est trop difficile pour le moment.
La gravure chimique
Pour graver une plaque de métal par un procédé chimique, il est nécessaire de recouvrir la plaque de métal d’un vernis. On le laisse sécher puis on plonge la plaque dans un bain d’acide. La taille est formée par la morsure de l’acide sur les zones où le métal est dénudé (sans vernis). Il est nécessaire de recouvrir les bords et le dos de la pièces pour empêcher l’acide d’attaquer ces parties. Le vernis dépend de l’acide utilisé pour la gravure. J’ai recensé 5 types de gravures chimiques différentes :
- A l’acide nitrique
- A l’acide chlorhydrique
- Au persulfate d’ammonium
- Au persulfate de sodium
- Au perchlorure de fer
C’est ‘achement moins difficile que la gravure mécanique d’un point de vue technicité. Après à mettre en place, c’est autre chose. Ce sont des produits assez dangereux à manipuler, qui émettent des gaz affreux qui vous brûlent les narines et des projections qui vous décomposent le visage. Il faut réussir à trouver les bonnes proportions pour graver bien sans graver trop. J’explique les avantages et les inconvénients des 5 techniques ci-dessus dans l’article « Les gravures chimiques du cuivre« .
Je voudrai retouver la personne qui est venue me voir à vence. Elle pratique l’emaillage plique a jour et j’ai des chose à lui confier j’egare des coordonnées
Merci par avance des informations qui pourait me permettre de la retrouver