Emailler :V. Parsemer quelque chose de détails qui en rompent la monotonie (larousse)

Renaissance : Pendentif à deux chaînes en forme de dragon

Renaissance : Pendentif à deux chaînes en forme de dragon

AUTEUR : Fabriqué en Espagne

DATE: 1592 CULTURE: Renaissance

MUSÉE : British Museum, Londres, Angleterre

MATÉRIAUX/TECHNIQUES : Or, émail en basse-taille et champlevé, perles

DIMENSIONS : 5 sur 7cm environ

DÉCORATION, FONCTION, DESCRIPTION :

Ce type de joaillerie était très en vogue entre le 16ième et la fin du 17ième siècle. Elle peut être utilisée en pendentif ou en broche. Elle est toujours composée de 2 chaînes qui soutiennent une perle baroque. Cette perle est décorée pour représenter un animal fantastique.  Ceci est notamment influencé par les voyages vers le nouveau monde et la Chine (route de la soie) qui effrayaient les gens de cette époque. Une troisième chaine décorée de perle est souvent présente entre les deux autres chaines.

Ici, la perle baroque (une perle grosse et mal formée. Baroque dériverait du mot verrugues = verrue) est le ventre d’un dragon d’or en bulto rondo émaillé en basse-taille et en champlevé. La perle est matée dans la structure d’or pour former le dragon. La queue aussi est formée par une perle baroque. La gamme chromatique de l’émail est très riche : noir, bleu, rouge, organe. Il y a des parties réservées et d’autres émaillées.

Pendentif à 2 chaines, british museum, 1592, origine espagne, côté gauche

Pendentif à 2 chaines, british museum, 1592, origine espagne, côté gauche

Pendentif à 2 chaines, british museum, 1592, origine espagne, côté droit

Pendentif à 2 chaines, british museum, 1592, origine espagne, côté droit

Plus d’info en cliquant ici vers la page web de la pièce du British Museum

Note : les photos proviennent du site web du Bristish Museum. Les sources sont le site web du British Museum et mon cours d’histoire à la Llotja, Barcelone.



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3 Réponses

  1. Anne Larue dit :

    Ceci posé, J’ADORE LE DRAGON ! Et je me demande comment on a réussi à cuire des émaux avec une perle baroque dessous, sans la détruire. On a dû faire les formes en relief (cou, tête…) puis les fixer à la fin sur la perle. Je me souviens vaguement d’un petit agneau réalisé suivant la même technique de la perle baroque à forme intéressante. Mais je ne sis plus s’il est émaillé. Je vais chercher !

    • Emilie dit :

      Y’a cet agneau au Louvre (qui est véritablement trop choupi) :
      Pendentif reliquaire : Agneau mystique. Italie, 16e siècle, émail sur ronde-bosse d’or, perle baroque. Hauteur : 0.076 m. Longueur : 0.026 m. Legs baron Adolphe de Rothschild, 1901. OA5585. Paris, musée du Louvre (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Daniel Arnaudet
      Agneau mystique, musée du Louvre
      Plus de photos ici : http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=8975

      Et celui là au musée des arts décoratifs :
      Pendentif à 2 chaînes, France, 16e siècle, émail sur ronde-bosse d’or, perle baroque, musée des arts décoratifs/ photo : Jean Tolance.
      Pendentif à 2 chaines en forme d'agneau avec perle baroque

      Je ne pense pas que la perle ait été cuite (sans pouvoir apporter la preuve physique et chimique de ce que j’avance). Je pense que les pièces d’or sont modelées à partir de la forme de la perle, puis émaillées et cuites. Elles sont ensuite montées pour sertir la perle. Mais je vais chercher la preuve. On peut pas rester sur de vagues allégations 🙂

  2. Anne Larue dit :

    Merci Emilie, pour ta recherche ! Je ne connaissais pas le premier trop choupinou, il me plaît beaucoup ! C’était le deuxième que j’avais en tête, avec son étrange masque d’or. Il est impossible de cuire une perle, donc ils ont dû former le métal à sa taille puis la sertir ou la fixer d’une manière ou d’une autre. Merci pour les photos ! C’est un grand plaisir de les regarder !

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